En termes philosophiques, ce sujet dépasserait bien quatre pages !
Pour ma part, je me garderais bien de m’avancer au hasard en dehors du point financier qui nous préoccupe à l’instant. Sans vouloir encenser l’emprunteur ni dénoncer l’imposture usuraire du prêteur, nous tenterons un chemin de traverse.
Puisque la parole est d’argent
En effet, c’est bien de cela qu’il s’agit, mettre à profit les signes tangibles d’une certaine richesse matérielle au service de la consommation des ménages. Dit ainsi il me semble vouloir élever le débat, or il n’en est rien, car les besoins ne se justifient pas à l’envi, si j’ose en rire.
Économiser dans l’attente d’un achat convoité n’a plus de sens, garder une poire pour la soif, mettre de l’argent de côté, tient tout autant de la gageure.
En revanche, utiliser un bien durable ou non à crédit n’est pas nuisible en soi, c’est simplement prendre un abonnement pour un service que l’on juge suivant notre humeur utile ou ludique ou encore indispensable, c’est selon.
Jusqu’ici tout va bien, chacun y trouve son compte, l’économe autrement dit « radin » mettra dans la balance l’amortissement de l’automobile acheté à crédit en face des kilomètres parcourus en parallèle des transports en communs. Le pratique et commodité au contraire ne retiendra que les retards des trains, les grèves à répétition qui empoisonnent la vie des usagers, pour faire son choix. L’homme moderne frayera son chemin entre la pub et son voisin, entre le nombre de places assises pour sa famille recomposée et son budget.
Voilà pour l’essentiel nous avons une brochette du consommateur lambda que l’on croise partout ou presque.
Trop de crédit tue-t-il le crédit ?
Ainsi posé je risque de répondre que la victime serait bien chacun d’entre nous c’est à dire l’emprunteur !
Alors si le crédit ne vaut rien ? rien vaut-il mieux que le crédit? À mon avis la relation devrait s’établir en bonne intelligence avec sa banque et ferait ainsi plus que force ni que rage. (le lion et le rat de la fable).
Pour autant au-delà de la confiance envers son banquier quel déposant (client ainsi nommé dans la convention de compte de banque) ne douterait il pas des conseils de son hôte guidé par des intérêts en lettres capitales!
La solution se dessine à force de textes de loi, je veux citer la dernière en date en évoquant la loi Hamon qui se voulait salutaire en matière d’équité en matière d’assurance emprunteur.
La solution vient du choix propose par la concurrence et le coaching, l’influence des réseaux sociaux qui relaient moultes informations. Ainsi renaissent des métiers oublies tels les courtier en regroupement et rachat de credit
courtiers en crédits spécialisés dans l’immobilier, dans l’assurance, dans les crédits hypothécaires même dans les questions de viager.
Le budget du ménage notre guide
Ce mot sacré tient toute la place de tous les instants surtout après le 15 du mois, dans le couple normalement constitué. Bientôt nous verrons les voitures autonomes (le chauffeur assis à l’arrière), mais je n’imagine pas voir le budget autonome. Quoique ? nos jeunes frais émoulus de la fintech s’ingénient dans cette voie. À ce propos la « néo banque » N26 inspirée en clair de Number pour N et le Rubik’s cube pour ses 26 carrés, offre des services à la carte N26 qui révolutionne le monde bancaire à partir de son smartphone au plus près de ses dépenses. Je n’en dirais pas plus !
En résumé, le budget devient difficile quand plus du tiers du revenu mensuel est amputé par les remboursements de crédits. Ce n’est pas une règle mais un conseil simplement. En effet, si le mois se termine dans le rouge plus de trois fois consécutivement, il faut se réunir autour de la table de la cuisine et vérifier les causes, (surtout pas les conséquences sinon la vaisselle s’envolerait !)
Un équilibre doit être trouvé entre la qualité financière et la qualité de vie. Je m’explique : si j’achète un logement et que mon prêt me coûte plus cher qu’un loyer pour le même logement, alors je dois pouvoir le justifier, sinon à ce train-là, gare aux fins de mois !!!!
A l’évidence, le budget sera corrigé soit en compressant les charges soit en augmentant les recettes. Le plus souvent l’aide du courtier en regroupement de crédit apporte compétences et conseils précieux en pareille situation.
Jacques Guidaniel